Doi Inthanon, 2 565 m
Thaïlande 🇹🇭

Pagode Nabhapolbhumisiri

Course cycliste

Bienvenue à Chiang Mai, point de départ de cette nouvelle ascension. Je m’y repose depuis 2 semaines après m’être malencontreusement foulé la cheville. Chiang Mai a la cote auprès des touristes et des nomades digitaux. La vie est peu onéreuse, le climat est agréable, la nourriture est délicieuse. Il n’y a pas d’insécurité et le réseau internet est fiable. De nombreuses activités se sont développées autour du tourisme. Quoi de plus pour rendre cette ville attrayante !

Je juge ma condition physique suffisante (et surtout, le visa approche de son terme). Je loue un vélo de course au magasin NK Bike Rentals de Chiangmai. Trois jours pour 30€, c’est raisonnable. Je compte un jour pour me rendre à Khuang Pao, au pied de la montagne : une soixantaine de kilomètres de route nationale. Le 2e jour pour la montée : 80 km aller-retour avec plus de 2 300 m de dénivelés positifs. Enfin, le dernier jour pour rentrer.

La 1e journée se passe sans difficulté particulière. Ce n’est pas du plaisir de suivre la nationale avec la circulation. Je fais des détours à plusieurs reprises. Heureusement, la dernière partie de la route est suffisamment large pour circuler sans danger sur le bas-côté.

Après une nuit au Baan Suan Kittikorn de Khuang Pao, je me lève à 6h30. Je veux me donner de la marge en cas de problème. Dès le début, ça grimpe dur et il y a peu d’occasion de se reposer les jambes. J’enchaîne les 20 premiers km plutôt à l’aise. Je me fais régulièrement doubler par des Song Taew (un genre de minibus) qui montent les touristes. Moi, je ne suis pas un touriste. Je suis un sportif, je me convaincs pour garder le moral. Au 30e km, je commence à craquer. La pente s’est accentuée (14% sur plusieurs km!) et je ne trouve plus l’énergie. Comme d’habitude, j’ai vu large au niveau des réserves : 3 barres énergétiques et 1L d’eau.

Je suis à sec. Coup de bol, à 5 km du sommet, je tombe sur un restaurant en bord de route. Je prends 1h de pause pour me restaurer et m’étirer les jambes puis je remonte sur la bécane. Malgré ce repos, la fin est laborieuse. Je ne tiens plus sur mes jambes. Je pousse le vélo à pied et je m’assois tous les 200 mètres. Enfin, la pente s’adoucit et j’aperçois l’arrivée. Victoire !

A pied, je fais le tour des sentiers aux abords du sommet. Puis je commence la descente doucement, les jambes encore tremblantes. En prenant la pente dans l’autre sens, je réalise à quel point la route est escarpée. J’en profite pour visiter les Grandes Pagodes Nabhapolbhumisiri et Napamathanidol. Arrivé en bas, je remarque des groupes qui trempent les pieds dans la rivière Klang et je les rejoins. Enfin, je décide de rentrer directement à Chiang Mai en Song Taew. Je me pose en bord de route et j’en arrête un qui accepte de me prendre avec le vélo. Sauvé, le soleil se couche et je suis épuisé.


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